„Einige Bemerkungen zur Lohnschutzdebatte“ / Markus Notter / 19. August 2021

21.August.2021

Ein Beitrag von Markus Notter, Mitglied unserer Sektion, zeigt auf, dass die Löhne in der Schweiz mit dem Rahmenabkommen besser geschützt gewesen wären als ohne dieses Abkommen. Die Flankierenden Massnahmen wären für den gesamten Schweizerischen Arbeitsmarkt erstmals völkerrechtlich anerkannt worden. Das ist heute nicht der Fall, weil es diese Massnahmen noch gar nicht gab, als das Freizügigkeitsabkommen unterzeichnet wurde.

Dass die Gewerkschaften ihre Mitglieder verraten haben, kann der SP-PS-SECTION.EU egal sein. Auch hat die Parteileitung der SP nicht die Aufgabe, eine verfehlte Politik der Gewerkschaften zu korrigieren. Hingegen ist es völlig verantwortungslos, dass die SP das Dossier „EU“ einfach den Gewerkschaften überlassen hat. Und es ist geradezu skandalös, weil die Parteispitze genau wusste, dass die Gewerkschaften dabei auf dem falschen Pferd geritten sind.

Damit hat die SP-Parteileitung die Basis unserer Partei verraten, die den Zugang zum EU-Binnenmarkt verteidigen will. Und erst recht hat sie das Beitritts-Ziel mit Füssen getreten, das nach wie vor im Parteiprogramm steht. Es ist zu hoffen, dass dieser Standpunkt am Parteitag vom 28.August lautstark eingebracht und die Parteileitung zur Rechenschaft gezogen wird.

Une contribution de Markus Notter, membre de notre section, montre que les salaires en Suisse auraient été mieux protégés avec l’accord-cadre que sans lui. Les mesures d’accompagnement auraient été reconnues pour la première fois en droit international pour l’ensemble du marché du travail suisse. Ce n’est pas le cas aujourd’hui car ces mesures n’existaient pas encore au moment de la signature de l’Accord sur la libre circulation des personnes.

Le fait que les syndicats aient trahi leurs membres ne compte pas pour le SP-PS-SECTION.EU. Ce n’est pas non plus la tâche de la direction du parti de corriger une politique mal inspirée des syndicats. Cependant, il est totalement irresponsable que le PS ait simplement laissé le dossier „UE“ aux syndicats. Et c’est carrément scandaleux, parce que la direction du parti savait parfaitement que les syndicats faisaient fausse route dans cette affaire.

Ce faisant, la direction du PS a trahi la base de notre parti, qui veut défendre l’accès au marché intérieur de l’UE. Et plus encore, il a piétiné l’objectif de l’adhésion, qui figure toujours dans le programme du parti. Il faut espérer que ce point de vue sera exprimé avec force lors du congrès du parti le 28 août et que la direction du parti sera appelée à rendre des comptes.


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