„Schweiz-Europäische Union; Grundlagen, Bilaterale Abkommen, Autonomer Nachvollzug“ (d) / Prof. Matthias Oesch / 2020
21.Dezember.2020
Prof. Matthias Oesch analysiert in einem kürzlich erschienenen Buch die rechtlichen Instrumente des bilateralen Wegs der Schweiz mit der EU, d. h. die sektoriellen Abkommen und den autonomen Nachvollzug (Schweiz-Europäische Union; Grundlagen, Bilaterale Abkommen, Autonomer Nachvollzug; EIZ Publishing 2020). Im Epilog des Buches kommt der Autor zu folgenden Schlüssen: die Rahmenbedingungen für die Weiterführung des bilateralen Wegs haben sich in den letzten 15 Jahren verschlechtert. Das jetzt verhandelte Rahmenabkommen ist eine solide Grundlage für einen erhöhten rechtlichen Schutz der Schweiz bezüglich der bestehenden Marktzugangsabkommen. Es ermöglicht auch weitere pragmatische Integrationsschritte. Ohne das Rahmenabkommen werden die Beziehungen schleichend erodieren.
Allerdings bleibt dieser bilaterale Ansatz störungsanfällig, weil das gesamte bilaterale Vertragswerk sehr komplex und unsystematisch ist. Längerfristig drängt sich eine weitergehende wirtschaftspolitische Integration auf. In Anbetracht der geopolitischen Verschiebungen ist eine Annäherung auch im ureigen politischen Interesse der Schweiz, denn die gemeinsam geteilten Werte in Europa werden damit einen immer höheren Stellenwert haben. Deshalb die Schlussfolgerung: «Sie (die Schweiz) tut gut daran, sich sachlich und vorurteilslos der politischen Gretchenfrage des EU-Beitritts zu stellen.»
Le professeur Matthias Oesch analyse dans un livre publié récemment les instruments juridiques de la voie bilatérale de la Suisse avec l’UE, c’est-à-dire les accords sectoriels et l’application autonome des lois européennes dans la législation suisse (Schweiz-Europäische Union, Grundlagen, Bilaterale Abkommen, Autonomer Nachvollzug ; EIZ Publishing 2020). Dans l’épilogue du livre, l’auteur arrive aux conclusions suivantes : les conditions cadres pour la poursuite de la voie bilatérale se sont détériorées au cours des 15 dernières années. L’accord-cadre actuellement en fin de négociation constitue une base solide pour une protection juridique accrue de la Suisse par rapport aux accords d’accès au marché européen en vigueur. Elle permet également de prendre d’autres mesures pragmatiques en faveur de l’intégration. Sans l’accord-cadre, les relations s’éroderont progressivement.
Toutefois, cette approche bilatérale n’est pas durable car l’ensemble d’accords bilatéraux est très complexe et peu systématique. À plus long terme, une intégration plus poussée de la politique économique suisse s’imposera. Compte tenu des changements géopolitiques mondiaux, un rapprochement est également dans l’intérêt politique de la Suisse, car les valeurs communes en Europe deviennent de plus en plus pertinentes. D’où la conclusion : „Elle (la Suisse) ferait bien d’affronter la question politique de l’adhésion à l’UE de manière objective et sans préjugés“.
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